Aurore Bergé, la ministre déléguée en charge de la Lutte contre les discriminations en France, a exprimé son indignation face à la récente montée de l'antisémitisme à la suite de l'attentat tragique survenu à Sydney, qui a causé la mort de 15 personnes et blessé plus de 40 autres. Elle a souligné que cet événement meurtrier, qui a eu lieu lors d'une fête juive, témoigne d'une récurrence alarmante de la haine à l'encontre des juifs, exacerbée depuis le 7 octobre dernier. Dans une déclaration accordée à franceinfo, elle a affirmé : "Il est évident qu'il existe une espèce de haine obsessionnelle envers Israël, alimentée en partie par les discours de certaines figures politiques".
La ministre a également appelé à une introspection collective, en déclarant qu'« il n'y a pas de sanctuaire » face à cette vague de violence et de haine. Cette prise de parole intervient à un moment où plusieurs pays occidentaux, y compris la France, font face à une montée des actes antisémites. Des experts de la lutte contre les discriminations mettent en garde contre le climat toxique créé par des discours qui voient l'antisémitisme comme une expression légitime d'opposition à la politique israélienne.
Des organisations juives en Australie et dans le monde entier ont exprimé leur inquiétude suite à cette attaque, réclamant des mesures plus strictes contre l'antisémitisme. "Chaque citoyen est mis à l'épreuve pour faire face à cette folie", a ajouté le Grand rabbin de France, en réponse directe aux événements récents. La solidarité internationale est plus que jamais nécessaire pour contrer ce fléau et construire un avenir où la paix et le respect des diversités priment.







