Paris (France) – Lors d'une récente interview sur France 2, Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, a évoqué la possibilité d'une suspension de la procédure actuelle pour gérer la dermatose nodulaire contagieuse. Cette approche, qui inclut l'abattage systématique des animaux infectés, est fortement critiquée par de nombreux agriculteurs inquiets de l'impact sur leurs exploitations.
Genevard a précisé : "La discussion est ouverte sur ce point et il est crucial d'engager un dialogue avec tous les acteurs concernés, y compris les agriculteurs." Bien qu'elle défende la politique sanitaire en place, soulignant que la situation reste sous contrôle, elle admet que l'angoisse règne parmi les éleveurs, qui craignent pour la santé de leurs troupeaux.
La stratégie en vigueur se fonde sur trois axes principaux : le dépeuplement des troupeaux contaminés, une vaccination d'urgence des bovins dans un rayon de 50 km et des restrictions de mouvement pour limiter la propagation du virus. Récemment, comme le rapportent plusieurs médias, dont Le Monde, la zone de vaccination a été élargie dans le sud de la France, où des cas récents ont été détectés.
Des organisations comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne expriment leurs réserves et demandent une réévaluation des mesures. À Toulouse, Genevard prévoit de rencontrer des éleveurs locaux pour lancer une nouvelle campagne de vaccination, promettant que le dialogue avec le secteur est essentiel pour déterminer la meilleure manière de lutter contre cette maladie.
Elle a ajouté : "Il est fondamental que tous les acteurs comprennent que le véritable adversaire est le virus et que le respect des consignes de santé est impératif pour la sécurité des élevages". Selon les dernières données du ministère de l'Agriculture, entre le 29 juin et le 13 décembre 2025, 111 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été identifiés sur le territoire français.







