Récemment, une violente affaire de maltraitance a secoué un foyer d’aide sociale à l’enfance (ASE) à Paris, où un jeune garçon de 8 ans a été tondu de force par des éducateurs. La vidéo de cet acte inacceptable, diffusée sur une boucle WhatsApp interne, a choqué de nombreux internautes. Sur ces images, le garçon apparaît torse nu, une partie de son crâne déjà rasée, pendant que des commentaires humiliants fusent autour de lui.
L'éducatrice tenant la tondeuse déclare même : "Ça fait grave stylé", tandis que d'autres éducateurs le raillent avec des surnoms vexatoires tels que "double face". Un des éducateurs, quant à lui, justifie leur acte comme une "sanction". Selon Franceinfo, cette situation montre à quel point le bien-être de l'enfant a été mis de côté au profit de la pseudo-discipline.
Le désarroi de la mère
La mère du garçon, Marianne, a partagé sa douleur et sa sidération dans une interview accordée à Franceinfo. Elle a révélé qu'à son retour, elle a eu du mal à reconnaître son fils, maintenant complètement rasé. "Je n'ai jamais donné mon accord pour raser la tête de mon fils", a-t-elle clamé, en soulignant l’humiliation à laquelle il a été soumis devant ses pairs, dans un état vulnérable.
Menaces et lutte pour la justice
Marianne a révélé avoir été menacée par l’institution qui a la garde de ses enfants. "On m’a dit que si je portais plainte, je ne pourrais plus revoir mes enfants", a-t-elle déclaré. La situation a pris une tournure plus sérieuse avec l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris pour violences volontaires sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité. Après mûre réflexion, Marianne a décidé de dénoncer ces actes en portant plainte, affirmant : "Je veux que ce foyer ferme. Je suis prête à aller jusqu’au bout pour que ces éducateurs rendent des comptes." Cette situation a fait réagir des experts du domaine de la protection de l'enfance, qui pointent du doigt le manque de contrôle et de supervisión dans certains foyers. Le Monde souligne que des mesures plus strictes sont nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants placés. Marianne est un exemple de courage pour d'autres parents qui pourraient craindre de s'opposer à des systèmes en place. Son histoire pourrait bien entraîner un changement significatif dans le traitement des enfants en difficulté.







