Le député socialiste Jérôme Guedj a partagé sa vision optimiste concernant l'adoption du budget de l'État avant la fin de l'année, lors d'une interview sur radio J. Selon lui, il est encore possible d'atteindre un consensus sans recourir à une loi spéciale, qu'il considère comme une perte de temps, surtout compte tenu des discussions à prévoir dès janvier.
"C’est de la perte de temps [...] que se passerait-t-il entre janvier et décembre ?", a-t-il précisé, soulignant la nécessité de trouver un terrain d'entente rapidement. Guedj, qui dirige son groupe sur le budget de la Sécurité sociale, se montre particulièrement vigilant concernant les délais, au moment où le Sénat s'apprête à adopter une version remaniée du budget rejetée auparavant par l'Assemblée.
Un accès au consensus semble à portée, d'autant plus qu'une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs se réunira à la fin de cette semaine, visant à formuler un compromis, dans l'espoir d'une soumission définitive aux deux chambres le 23 décembre. Le député a également évoqué des mesures fiscales, telles que l'augmentation de la taxe sur les holdings ou la prolongation de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, afin de générer des recettes supplémentaires pour le budget.
Alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a exprimé des réserves quant à la possibilité d'éviter une loi spéciale, Guedj adopte une approche plus pragmatique, indiquant qu'il pourrait envisager de voter « pour » le budget, en fonction des propositions sur la table. Ce positionnement pourrait bien être influencé par le besoin d'éviter de lourdes économies, notamment les suppressions de postes dans l'Éducation nationale.
Jérôme Guedj se montre optimiste pour l'adoption rapide du budget 2026
Découvrez les espoirs de Jérôme Guedj pour un budget adopté avant Noël.







