Dans un tournant politique marquant, Maud Gatel, cheffe de file du Modem à Paris, a annoncé son alliance avec Rachida Dati pour les prochaines élections municipales. Elle affirme que Dati est "la seule candidate capable d'assurer une véritable alternance" et de redonner à Paris son éclat. Selon Gatel, les propositions de Dati résonnent avec les préoccupations du Modem, telles que la nécessité de réduire la dette de la ville pour améliorer la gestion budgétaire face aux défis climatiques.
La présidente du groupe « Modem et indépendants » au Conseil de Paris, qui compte huit élus, évoque une "convergence" entre leurs projets. Dati, actuelle maire du 7e arrondissement et ministre de la Culture, promet de s'attaquer à des enjeux urgents comme la dégradation de l'espace public et le soutien aux familles confrontées aux dysfonctionnements de l'Aide sociale à l'enfance.
"Paris est un joyau", insiste Gatel, "et avec Rachida Dati, nous pouvons lui redonner son éclat". Cet avis est partagé par de nombreux analystes politiques, qui saluent cette alliance comme un signe de renouveau face à la gestion actuelle de la ville par la maire sortante, Anne Hidalgo.
Les récents sondages, comme celui d'Ipsos, montrent que la liste de gauche menée par Emmanuel Grégoire pourrait arriver en tête, alors que l'alliance Modem-Dati est créditée de 27% des voix. Gatel a cependant exprimé sa détermination à maintenir la liste du premier tour inchangée lors d'un éventuel second tour, ce qui pourrait modifier la dynamique politique de la capitale.
Experts et citoyens manifestent des opinions variées sur cette alliance. Pour certains, c'est un espoir de changer la donne à Paris, tandis que d'autres restent sceptiques. Les défis qui attendent la nouvelle équipe sont néanmoins considérables. Avec cette nouvelle stratégie, Dati pourrait revitaliser Paris, mais il lui faudra faire face à des attentes élevées de la part des Parisiens.







