Dans un acte sans précédent, Donald Trump ne se limite plus aux critiques verbales pour s'en prendre à ses rivaux politiques, Joe Biden et Barack Obama. À la Maison-Blanche, des plaques représentant des biographies tournent en dérision ces deux figures, marquant une nouvelle ère de personnalisation du pouvoir présidentiel. Des journalistes ont récemment découvert ces plaques, qui révèlent un durcissement sans précédent dans le discours Présidentiel américain.
Cette initiative s'inscrit dans une série d'initiatives déjà controversées. Par exemple, sous une colonnade menant au Bureau ovale, une photographie de Joe Biden a été remplacée par celle d'une machine à signer, insinuant que l'ancien président ne serait pas apte à exercer ses fonctions. Donald Trump, en s'éloignant des conventions présidentielles, a su capter l'attention des médias, suscitant indignation et curiosité au sein du public.
Les inscriptions relatives à Barack Obama le qualifient de « personnalité politique parmi les plus clivantes de l’histoire », utilisant la dénomination « Barack Hussein Obama », souvent associée aux théories complotistes, comme l'a rapporté [Le Monde](https://www.lemonde.fr). Joe Biden, quant à lui, est affublé du surnom « Joe Biden l’endormi » et présenté comme le « pire président » des États-Unis, renforçant l'idée que les élections de 2020 auraient été frauduleuses.
A contrario, la plaque dédiée à Trump présente un portrait élogieux, évoquant des réussites contestées, telles que la fin de plusieurs conflits en peu de temps et des investissements massifs dans le pays. Ces affirmations, bien que souvent remises en question, témoignent de la stratégie de Trump pour renforcer son image face à ses adversaires.
Ces changements survenant à la Maison-Blanche illustrent un intérêt croissant pour la mise en scène politique, où les rivalités prennent un tour nouveau. Des experts en communication comme Jean-Michel Apathie soulignent l'impact de telles initiatives sur l'opinion publique, affirmant que « la surenchère dans le discours constitue une manœuvre calculée pour galvaniser l'électorat de Trump ». Dans un climat politique aussi polarisé, chaque geste compte, et les actions de Trump soulèvent des défis inédits pour la démocratie américaine.







