L'année 2025 n’a pas été exemplaire en matière de climat, surtout avec le recul de l’Union européenne qui a finalement opté pour un compromis avec les constructeurs automobiles, leur permettant de continuer à vendre des voitures thermiques au-delà de 2035. Ce revirement soulève d’importantes préoccupations quant à l'avenir de la transition énergétique.
Cependant, dans cet océan de déceptions, quelques lueurs d’espoir émergent. La température mondiale a certes été élevée, mais elle ne représente pas la plus chaude jamais enregistrée, étant devancée par 2024. Ce modeste répit ne doit pas nous amener à baisser les bras pour autant, car les enjeux demeurent immenses.
Une bonne nouvelle a retenu l’attention en cette fin d'année : les émissions de gaz à effet de serre de la Chine semblent enfin baisser, un fait majeur pour le pays le plus pollueur au monde. Selon Li Shuo de l’Asia Society Policy Institute, cette tendance pourrait avoir un impact positif global. La Chine a en effet misé massivement sur les énergies renouvelables, qui représentent maintenant 10 % de son PIB, un indicateur serré de son engagement envers une économie plus verte.
Dans une première mondiale, les éoliennes et les fermes solaires ont produit plus d'électricité que les centrales à charbon au cours du premier semestre. Parallèlement, des villes comme Chicago ont franchi des étapes importantes, avec 100 % de leurs bâtiments publics alimentés par des énergies renouvelables, tandis que la Californie se distingue par un nombre de stations de recharge pour véhicules électriques supérieur à celui des pompes à essence, signe d'une transition tangible.
La ratification du traité mondial sur la haute mer, consacré à la protection de la biodiversité marine, représente également un point positif dans ce contexte de crise climatique. Ce traité est essentiel pour la santé des océans, qui jouent un rôle crucial dans la régulation du climat.
Parmi les petites victoires, notons la condamnation de Total pour greenwashing, une décision qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la désinformation environnementale. D'autres pays suivent cette tendance, comme le Royaume-Uni, où des publicités de marques emblématiques ont été interdites pour leurs allégations trompeuses en matière de développement durable.
Des milliers de citoyens n'ont pas hésité à manifester pour le climat, réclamant des actions plus audacieuses contre la crise environnementale. Le “Projet 89 %” donne une voix à cette majorité silencieuse qui aspire à des mesures efficaces et décisives.
Enfin, une étude récente souligne que l'accord de Paris a contribué à limiter le réchauffement climatique à 2,6 °C au lieu de 4 °C. Ce n'est peut-être pas suffisant, mais cela démontre que la coopération internationale peut avoir des effets bénéfiques.
Malgré les obstacles, il est essentiel de maintenir l'espoir et de poursuivre les efforts. Comme le souligne une citation célèbre, “il y a toujours des raisons d'espérer”, même dans les moments les plus sombres.







