Que vous soyez marié, pacsé ou en union libre, la préservation des intérêts de votre conjoint survivant est une préoccupation légitime. Lors d'un tchat dédié, des notaires parisiens ont répondu à de nombreuses questions concernant ce sujet sensible.
Choisir le bon régime matrimonial
Pour garantir une transmission optimale de votre patrimoine à votre conjoint, le régime de communauté universelle avec attribution intégrale est souvent recommandé. Cette option permet de transférer automatiquement tous les biens au conjoint après le décès, minimisant ainsi l’héritage pour les enfants d’un premier lit. Une clause de préciput peut également être bénéfique, offrant une flexibilité quant aux biens que le conjoint souhaitera conserver.
Les enjeux de la vie en union libre
Pour les couples non mariés, la situation peut être délicate. Sans testament, un partenaire survivant pourrait ne rien hériter. Les notaires alertent sur l'importance d'établir un testament afin de léguer le patrimoine au partenaire, même si cela implique une imposition élevée. S'engager dans un pacs peut également optimiser la succession et éviter un impôt excessif.
Protéger son patrimoine en cas de cohabitation
Les couples en concubinage doivent prendre des mesures pour sécuriser leurs biens. Lorsqu'une maison est acquise conjointement, il est crucial de définir clairement qui possède quoi et d'envisager des solutions pour assurer que le survivant puisse continuer à vivre dans le logement. Recourir à des sociétés pour gérer les biens communs peut s'avérer une stratégie efficace.







