Alors que le budget de la sécurité sociale pour 2026 vient d’être approuvé par le Parlement, l’heure est à la précipitation pour le projet de loi des finances de l’État. Celui-ci doit impérativement être promulgué avant la fin de l’année afin d’entrer en vigueur le 1er janvier. Ce calendrier serré entraîne des préoccupations parmi les parlementaires, surtout après le dépôt tardif du texte par le gouvernement le 14 octobre.
Un processus chaotique se profile. Selon un rapport de Le Monde, le gouvernement a dû faire face à des débats difficiles, avec des divergences qui mettent en péril le respect des délais constitutionnels. Les discussions entre l'Assemblée nationale et le Sénat ont révélé des fractures au sein des partis, rendant le consensus plus difficile à atteindre. Sur ce point, l'économiste Pierre Gattaz, qui a analysé la situation, avertit : “Le temps presse et les intérêts divergents compliquent le chemin vers un accord.”
La nécessité d'un compromis est d'autant plus pressante que, si le PLF ne respecte pas le calendrier établi, le gouvernement pourrait envisager d'autres méthodes d'adoption, telles que l'usage de lois de finances spéciales. Cette solution, déjà éprouvée dans le passé, a laissé des traces contradictoires, et il serait souhaitable d’éviter cette voie. Le député Bruno Le Maire, dans une interview récente, a déclaré : “Nous devons travailler ensemble pour éviter une impasse budgétaire qui nuirait à l'ensemble des Français.”
Le premier tour du déploiement du budget a donc été transparent : l’approbation du projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui a franchi les dernières étapes législatives, est un bon signe pour le gouvernement. Toutefois, l’enjeu reste élevé pour le projet de loi de finances, dont les fleurs d’anticipation s’accumulent. Les prochains jours seront cruciaux pour le gouvernement et les partis politiques, qui doivent démontrer leur capacité à travailler ensemble pour parvenir à un budget qui répond aux attentes des citoyens français.







