Alors que les rappels de véhicules équipés d'airbags Takata s'accumulent, l'UFC Que Choisir lance une action collective visant Stellantis, le groupe automobile propriétaire de plusieurs marques, dont Citroën. Après des plaintes et des tentatives d'enquête parlementaire infructueuses, l'association des consommateurs passe à l'étape supérieure pour défendre les droits des automobilistes concernés.
Qu'est-ce qu'une action de groupe?
Une action de groupe permet à un ensemble de personnes, victimes d'une même problématique causée par une entité, de se regrouper pour faire entendre leur voix devant la justice. Ce mécanisme offre une alternative efficace pour ceux qui cherchent à faire valoir leurs droits collectivement, plutôt que de porter plainte individuellement. Les objectifs principaux incluent :
- La cessation du préjudice;
- La réparation des dommages (matériels, moraux, ou physiques).
Les revendications de l’UFC Que Choisir contre Stellantis
L'association demande que Stellantis soit condamné à indemniser les victimes pour :
- Le préjudice d'usage résultant de l'immobilisation des véhicules;
- Les primes d'assurance payées durant l'immobilisation;
- Les frais de stationnement et de transport de substitution;
- Les coûts liés au remorquage pour le rappel;
- Les éventuels frais de remise en service;
- Les annulations de services touristiques ou culturels;
- Les préjudices moraux causés par l'anxiété et les désagréments engendrés.
Comment participer à l'action de groupe?
Pour rejoindre le collectif de victimes, il faut attendre la reconnaissance judiciaire du préjudice, dont l’audience commencera le 15 octobre prochain. Si le juge reconnaît la responsabilité de Stellantis, des mesures seront mises en place pour informer les victimes potentielles des modalités de participation. Les consommateurs concernés, possesseurs de véhicules des 14 marques du groupe, pourront alors se manifester via le site de l’UFC Que Choisir.
