Dans un événement tragique survenu à Mazamet, une mère de famille de 32 ans a été incarcérée pour le meurtre de son conjoint violent, Jean-Baptiste Moutassié, âgé de 29 ans. Les enquêteurs révèlent que la femme a tiré sur son compagnon avec une carabine, mettant ainsi un terme à des années de violences et humiliations qu'elle et leurs enfants subissaient quotidiennement.
Après avoir commis l'acte, elle a dissimulé le corps avec l'aide de son père avant de signaler la disparition de Moutassié. Une enquête pour disparition inquiétante a rapidement été ouverte, mais les policiers, sceptiques concernant la thèse d'un départ volontaire, ont orienté leurs soupçons vers la compagne et ses proches.
« Ce drame illustre une situation tragique où la victime devient bourreau et vice versa. Les violences domestiques sont souvent invisibles jusqu’au point de non-retour », soulignent des experts en psychologie sociale interrogés par Le Parisien.
Finalement, le corps de Moutassié a été découvert dissimulé dans une rivière asséchée de l’Hérault, confirmant les soupçons des enquêteurs. Le père, maintenant mis en examen pour « modification de l'état des lieux d'un crime » et « recel de cadavre », est placé sous contrôle judiciaire.
La mère a, quant à elle, évoqué à plusieurs reprises les violences exercées par son partenaire. Elle fait désormais face à un jury, alors que des voix s’élèvent pour rappeler l'importance de l'écoute et de la protection des victimes de violences conjugales.







