La famille de Mathis, un jeune homme de 19 ans tragiquement décédé le 1er novembre à Lille, a rencontré jeudi dernier les ministres de la Justice et de l'Intérieur. Leur objectif : demander une réglementation sévère autour du protoxyde d'azote, substance responsable de cette perte inestimable.
Les parents de Mathis ont exhorté le gouvernement à restreindre l'accessibilité à ce gaz, communément appelé « gaz hilarant », aux seuls professionnels légaux, en imposant des vérifications rigoureuses lors de l'achat. Bien que sa vente soit réglementée depuis 2021 pour les mineurs et dans certains lieux, des zones d'ombre persistent, laissant la législation actuelle insuffisante.
Parmi les propositions avancées, la famille envisage également des sanctions sévères pour la possession non autorisée de protoxyde d'azote, incluant la suspension du permis de conduire et la confiscation immédiate des véhicules où cette substance serait trouvée.
Un drame qui remet en question l'usage du « gaz hilarant »
Le tragique accident de Mathis a mis en lumière les dangers associés à la consommation de cette substance. Le jour de son décès, il a été heurté par un conducteur sous l'emprise de protoxyde d'azote, qui tentait de fuir la police. Les effets secondaires du gaz incluent effectivement une altération de la perception et de la maîtrise des conséquences, un fait corroboré par divers experts en toxicologie.
Au cours de l'examen de cette loi, le Sénat a récemment voté pour des peines liées à l'usage détourné du protoxyde d'azote. Cependant, la question de son interdiction totale continue de diviser les législateurs. Des discussions entre les deux chambres sont attendues pour clarifier la situation et réfléchir à la meilleure manière d'encadrer cette substance.
Les accidents liés à l'utilisation du protoxyde d'azote se multiplient, comme le montre un autre incident tragique survenu en décembre, où trois jeunes sont morts après que leur voiture, contenant des bouteilles de gaz, a terminé sa course dans une piscine à Alès, créant un véritable choc au sein de la communauté. Des experts en santé publique soulignent l'urgence d'agir pour éviter d'autres drames similaires. La voix de la famille de Mathis pourrait-être déterminante dans les futures législations concernant cette substance.







