Une affaire troublante secoue le centre de détention d'Argentan, où une clé USB contenant une liste de sites pornographiques et zoophiles a été découverte dans la cellule d'un détenu. L'incident a eu lieu le 7 avril 2020, mais les ramifications légales ont commencé à se dessiner avec la comparution du prévenu devant le tribunal local le 9 décembre 2025.
Le quinquagénaire, déjà connu des services de justice avec un casier judiciaire incluant des infractions graves telles que le transport d'armes et les violences conjugales, a cherché à minimiser la situation en déclarant : "On m’a offert la clé. C’était Netflix." Cependant, ce déni face à des accusations sérieuses n'a pas convaincu les autorités judiciaires.
Lors de l'audience, la juge a souligné la nature particulièrement préoccupante des contenus retrouvés sur la clé USB, rappelant à quel point ces situations mettent en lumière les défaillances possibles de sécurité à l'intérieur des établissements pénitentiaires. Le procureur a requis deux mois de prison supplémentaires pour le détenu, qui se trouve déjà sous écrou et dont la libération est prévue pour 2041, malgré une défense plaçant des espoirs dans sa relaxe.
Alors que le système pénitentiaire français fait face à des critiques croissantes concernant la gestion des délinquants, cette affaire renforce les questions sur la circulation d'objets interdits dans les prisons. Selon Le Monde, les experts en sécurité pénitentiaire soulignent que de tels incidents pourraient indiquer des failles dans les protocoles de fouille et de surveillance.
Les opinions des intervenants à l'audience, ainsi que des analystes de la réforme pénitentiaire, mettent en avant la nécessité d'améliorations significatives dans les mesures de sécurité des établissements pénitentiaires afin de prévenir la récurrence de tels incidents.







