Un saut décisif dans une enquête non résolue a été réalisé lorsque, le 9 décembre dernier, un homme de 28 ans a été placé en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir violé et tenté de tuer une joggeuse âgée de 25 ans à Poitiers en juin 2015. L'évolution de ce dossier, considéré comme un cold case, a été rendue possible grâce à des techniques de généalogie génétique, une méthode qui connaît de plus en plus d'applications dans les enquêtes criminelles.
Le suspect, dont l'ADN a été prélevé lors d'une précédente garde à vue, a été identifié comme étant le correspondant des traces génétiques retrouvées à la scène du crime. Le parquet de Nanterre a précisé que le dossier a été transmis à la justice américaine pour comparaison avec des bases de données, une procédure qui a abouti à cette interpellation.
La joggeuse avait été agressée alors qu'elle courait dans un parc de la ville. Cet incident avait profondément choqué la communauté locale et suscité une vague d'inquiétude. En effet, selon des experts, les techniques de généalogie génétique ont le potentiel de résoudre de nombreux cold cases qui, jusqu'à présent, restaient dans l'ombre. Jean-Pierre, un criminologue, a déclaré à ce sujet : "C'est une avancée technique révolutionnaire. Chaque année, des milliers de cas restent non résolus, mais cette méthode pourrait les rouvrir avec un nouvel espoir d'identification des suspects."
Mercredi 10 décembre, alors que le suspect est encore en garde à vue, l'affaire continue de faire écho dans les médias français. Les procédures en cours alimentent un débat sur la nécessité de légiférer autour de l'utilisation de la généalogie génétique dans les enquêtes criminelles. Plusieurs pays, dont les États-Unis, ont déjà établi des protocoles stricts, et cela pourrait confortement inspirer les législateurs français.
En effet, le rôle des nouvelles technologies dans la lutte contre la criminalité soulève des interrogations éthiques et juridiques. La confiance du public dans le système judiciaire pourrait être renforcée, à condition que l'utilisation des données ADN soit faite de manière sécurisée et transparente.







