Un incident tragique a secoué le métro parisien ce vendredi après-midi. Un homme, d'origine malienne, est suspecté d'avoir agressé plusieurs femmes avec un couteau. Les faits se sont déroulés dans trois stations différentes : République, Arts-et-Métiers et Opéra, créant un climat de peur au cœur de la capitale.
Armé, l'agresseur a attaqué des victimes âgées de 20 à 40 ans, blessant notamment deux femmes au dos et une autre à la jambe. Selon les rapports, leurs blessures sont superficielles et leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés. Au moment de l'attaque, un témoin a appelé à l'aide, permettant l'intervention rapide des services de secours.
La police, sur place en moins de vingt minutes, a réussi à identifier le suspect grâce aux images de vidéosurveillance. Il a été interpellé à son domicile à Sarcelles, Val-d'Oise.
À l'heure actuelle, l'homme est en garde à vue, mais celle-ci a été levée en raison de son état de santé mental, le plaçant dans une infirmerie psychiatrique. Comme le souligne le Figaro, cette situation a ravivé le débat public autour de l'OQTF, une obligation de quitter le territoire français, dont il faisait l'objet après des antécédents judiciaires.
Né en 2000, le suspect a déjà été condamné pour des agressions passées. À l'issue de sa dernière peine, il avait été relâché en juillet dernier, mais n'a pas pu être éloigné, faute de documents nécessaires. Des experts pointent ici une faille dans le système de rétention administrative. "Cette crise met en lumière la difficulté de gérer des individus potentiellement dangereux au sein de notre société", a commenté un spécialiste des questions de sécurité.
Une enquête est désormais ouverte pour tentative d’homicide volontaire et violences avec arme. Bien que les événements soient particulièrement choquants, la piste terroriste n'est pas envisagée, ce qui laisse la communauté en quête d'explications sur le parcours de cet homme décrit comme « déséquilibré ».







