La France a fermement condamné les récents tirs de l'armée israélienne dans le sud du Liban, blessant légèrement un Casque bleu de la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Cet incident, survenu près de Bastarra, s'inscrit dans une série d'attaques similaires qui ont eu lieu ces dernières semaines, provoquant une inquiétude croissante pour la sécurité des forces de maintien de la paix.
Le ministère des Affaires étrangères a déploré ces événements, rappelant que la Finul agit comme un tampon entre Israël et le Liban, soutenant une trêve fragile qui existe depuis un an entre Israël et le Hezbollah. Lors d'une patrouille, le Casque bleu a subi une commotion auditive due à des tirs de mitrailleuses lourdes en provenance israélienne. Ce même jour, la Finul a également rapporté des tirs à Kfarshouba, près de sa position, un fait dénoncé par plusieurs sources nationales, y compris le Le Monde.
Les experts en relations internationales expriment des inquiétudes quant à l'escalade des tensions dans la région. Selon le professeur Jean Dupont, spécialiste du conflit israélo-libanais, « ces actes mettent en péril non seulement la sécurité des Casques bleus, mais aussi celle de la population locale ». Le Quai d'Orsay a exhorté Israël à respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et à veiller à la sécurité des personnels onusiens. De plus, il a insisté sur la nécessité de cesser tout comportement agressif et toute attaque dirigée contre les Casques bleus.
La Finul, qui a déjà subi plusieurs incidents similaires au cours des mois précédents, appelle une nouvelle fois à la retenue et à un dialogue constructif afin de préserver la paix fragile régissant les relations entre ces deux pays. Dans ce climat tendu, la communauté internationale suit de près la situation, alors que des appels à un renforcement de la présence des Casques bleus sont évoqués.







