Trois jours après avoir affiché un portrait de Christophe Gleizes sur la façade de son siège, la Fédération Française de football (FFF) a renforcé son appel à la libération du journaliste sportif, incarcéré en Algérie depuis juin 2024. Ce week-end, de nombreuses initiatives sont prévues pour soutenir le Français tristement célèbre.
Plus de deux semaines se sont écoulées depuis la condamnation de Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". La FFF maintient son soutien indéfectible au journaliste. Lors des 32es de finale de la Coupe de France, des messages de solidarité seront diffusés dans tous les stades, et son nom sera prononcé par les speakers sur les pelouses tricolores.
Une soirée spéciale en son honneur est également prévue le 29 janvier au Bataclan à Paris, comme l’a annoncé Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters Sans Frontières. Cet événement témoigne de l’importance que revêt la défense de la liberté de la presse en France et ailleurs.
Le sport français se mobilise
Les appels à la libération de Gleizes s'inscrivent dans le cadre d'une dynamique plus large. Mercredi dernier, un portrait du journaliste a été déployé sur la devanture du siège de la FFF, accompagné de l'inscription #FreeGleizes et d’un QR Code qui dirige vers une pétition ayant recueilli plus de 25.000 signatures. Des discussions au sein du comité de soutien ont également eu lieu, dirigées par Philippe Diallo, président de la FFF.
Au-delà des initiatives de la FFF, d'autres voix se sont élevées en France pour dénoncer cette situation. "À travers Christophe Gleizes, nous défendons un homme, un journaliste, injustement condamné pour avoir exercé son métier en Algérie" a déclaré un membre influent du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). D'autres personnalités publiques, comme Amélie Oudéa-Castera, ont également prêté leur voix pour soutenir cette cause.
La pression internationale autour de cette affaire continue de croître et rappelle l'importance cruciale de la liberté de la presse, revendiquée tant en France qu’à l'étranger. Des experts en droits humains, comme ceux de Reporters Sans Frontières, ont également souligné la nécessité d’agir pour garantir la libération de Gleizes et supporter la santé des journalistes dans des contextes politiques difficiles.
La FFF et l'ensemble du sport français ont donc décidé de s'unir pour faire entendre la voix de ceux qui, comme Gleizes, se battent pour une information libre et indépendante. Ce week-end sera un moment fort pour rappeler que la solidarité et la défense des droits humains sont essentielles.







