Emmanuel Macron a achevé sa quatrième visite d'État en Chine sur une note plus légère, après des discussions sérieuses avec Xi Jinping sur la guerre en Ukraine et les relations commerciales. Accompagné de son épouse Brigitte, le président français a quitté Pékin pour Chengdu, dans la province du Sichuan, où il a été accueilli par le couple présidentiel chinois.
Ce voyage a symbolisé un geste d’attention, éloigné des protocoles habituels, et a renforcé les liens entre les deux nations. Macron a évoqué la nécessité de construire une « confiance » et de « travailler ensemble » face aux tensions internationales croissantes.
La journée à Chengdu a commencé par une visite près du Mont Qingcheng, un site riche en histoire avec son ancien barrage datant du IIIe siècle avant notre ère. Les deux couples présidentiels ont partagé un déjeuner, puis ont poursuivi leur programme distinct. Brigitte Macron a visité le célèbre Centre de conservation des pandas géants, où elle a rencontré Yuan Meng, le premier panda né en France.
D'autre part, Emmanuel Macron a eu l'occasion de rencontrer les frères pongistes Alexis et Félix Lebrun, étoiles montantes du tennis de table et participants aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Ce fut une manière inhabituelle d'échanger avec la jeunesse chinoise, après un discours officiel à Pékin où il a pressé Xi Jinping de faire pression sur la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Bien que cette demande de paix ait été délicate, elle a été suivie par des signes d'une volonté d'investissements équilibrés entre la France et la Chine. Macron a obtenu l'auteurisation de Xi Jinping d'augmenter les investissements chinois en France, ce qui pourrait donner un nouvel élan aux relations économiques entre les deux pays.
Comme le souligne le quotidien *Le Monde*, cette visite a mis en lumière la dualité des relations entre Paris et Pékin : une dynamique qui oscille entre rivalité et coopération. Alors que la Chine continue de prioriser ses intérêts économiques, la France tente de forger des partenariats plus équilibrés dans un contexte de mondialisation.
Les activités de détente, comme la rencontre avec les pandas et les échanges sportifs, démontrent une volonté d'humaniser les relations diplomatiques, rendant la politique moins austère. Au final, cet équilibre entre politique et convivialité pourrait bien être la clé d'une diplomatie moderne, où les liens personnels prennent de plus en plus d'importance dans la construction des relations internationales.







