Dans une déclaration fortement médiatisée, Didier-Claude Blanc, président des Républicains de la Drôme, met en lumière les répercussions des critiques de Patrick Labaune, ancien président du Département, récemment condamné par la justice. Cette mise au point intervient après les commentaires de Labaune concernant l'attribution du titre honorifique de Maire à Gilbert Bouchet, ancien maire de Tain-l'Hermitage, décédé en 2021.
Il est à noter que Patrick Labaune avait été reconnu coupable en 2018 pour détournement de fonds publics, une décision confirmée en appel en 2021, lui valant une peine de prison avec sursis et une interdiction de droits civiques pour cinq ans. Dans son communiqué, Didier-Claude Blanc a exhorté Labaune à "rester tranquille", soulignant l'indécence de ses commentaires, en particulier compte tenu de son passé judiciaire.
Blanc a déclaré : "Nous sommes choqués que M. Labaune se permette de s'exprimer sur la politique locale alors qu'il a été lourdement condamné. Son comportement témoigne d'un manque de moralité et de respect envers notre formation politique et nos administrés." Cette déclaration a mis en évidence les divisions croissantes au sein du parti, notamment dans un climat politique déjà tendu en France.
Les experts en communication politique soulignent que ces conflits internes peuvent affecter la crédibilité du parti dans l'optique des prochaines élections locales et nationales. Pour beaucoup, il est crucial qu’un aval moral soit restauré afin de regagner la confiance des électeurs.
En concluant, Didier-Claude Blanc a insisté : "L’action publique mérite respect et considération. Les temps ont changé, M. Labaune. Il devrait se concentrer sur ses problèmes avec la justice plutôt que sur des débats internes," ajoutant que les électeurs ont besoin de leaders dignes de confiance. Les conséquences de ces disputes internes pourraient bien influencer le destin électoral des Républicains dans la Drôme et au-delà.







