Le 9 décembre 2025, l'Australie a pris une décision audacieuse en devenant le premier pays à interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les utilisateurs de moins de 16 ans. Cette initiative révolutionnaire vise à protéger les jeunes des dangers potentiels associés à des plateformes comme Instagram, TikTok et Snapchat, réputées pour leur addictivité et leurs contenus inappropriés.
À partir de minuit, les adolescents australiens se sont donc retrouvés privés d'accès à ces plateformes. Le Premier ministre Anthony Albanese a déclaré que les réseaux sociaux étaient souvent utilisés contre les jeunes, augmentant ainsi le risque de harcèlement, d'anxiété et d'exploitation en ligne. Cette loi, qui pourrait susciter l'intérêt d'autres pays, impose des amendes significatives allant jusqu'à 28 millions d'euros pour les entreprises ne respectant pas ces nouvelles directives.
Tout en saluant cette mesure, de nombreux parents expriment leur inquiétude quant à son efficacité. « Je crois que les adolescents trouveront toujours des moyens de contourner les restrictions », a déclaré Layton Lewis, un Australien de 15 ans. Malgré ces appréhensions, la décision semble recueillir un certain soutien parmi les familles, qui souhaitent protéger leurs enfants des dangers numériques.
Les plateformes de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et TikTok doivent désormais agir afin de vérifier l'âge de leurs utilisateurs. Bien que Meta ait déjà commencé à supprimer les comptes des jeunes concernés, la situation reste délicate. Des recours juridiques ont été annoncés, Reddit affirmant qu'il contestera cette mesure en Haute Cour australienne.
« Nous sommes préoccupés par cette interdiction, car elle pourrait priver les plateformes d'une grande partie de leur audience », a déclaré un représentant de Meta, tout en reconnaissant la nécessité d'un éventuel accompagnement réglementaire.
Les efforts d'autres pays, tels que la Nouvelle-Zélande et la Malaisie, en matière de régulation des réseaux sociaux sont également en cours. Cependant, l'Australie doit maintenant surveiller de près les effets de cette législation, consciente que des adolescents plus rusés pourraient facilement trouver des moyens de contourner l'interdiction.







