Le gouvernement du Nigeria a annoncé qu'il a réussi à obtenir la libération de 100 écoliers kidnappés le mois dernier dans l'État du Niger, lors d'un des enlèvements les plus marquants que le pays ait connus récemment. Des hommes armés non identifiés avaient pris en otage ces jeunes, suscitant la douleur et l'inquiétude au sein de leurs familles.
Le 21 novembre, 303 enfants et 12 employés d'une école catholique située dans le hameau de Papiri furent enlevés par des assaillants. Selon des sources onusiennes, cette libération est intervenue sans détails précis concernant les circonstances. Channels Television a également confirmé cette information.
Bien que cinquante élèves aient réussi à s'échapper durant les premières heures suivant l'enlèvement, de nombreux parents s'interrogeaient sur le sort des autres enfants, dont certains n'avaient pas plus de six ans. Leurs conditions de détention demeuraient floues jusqu'à la délivrance récente.
Des figures institutionnelles ont salué cette opération. Le président nigérian, Bola Tinubu, a exprimé son soulagement tout en appelant à des efforts continus contre les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région. À ce sujet, Emmanuel Macron, président de la France, a affirmé que son pays renforcerait sa coopération pour lutter contre le terrorisme au Nigeria, répondant à une demande directe du président Tinubu.
Cette situation attire aussi l’attention des experts. Selon Dr. Ngozi Ese, spécialiste de la sécurité des enfants, « la libération est un signe prometteur, mais il est impératif d'agir en amont pour prévenir de telles tragédies ». De nombreux parents espèrent voir une amélioration des mesures de sécurité dans les écoles, afin que de tels enlèvements ne se reproduisent plus.
En somme, cette libération est une lueur d'espoir dans un contexte où l'insécurité reste omniprésente. Les familles peuvent désormais retrouver leurs enfants, mais la route vers une paix durable semble encore semée d'embûches.







