Dans un contexte mondial tendu, Emmanuel Macron se rendra à Londres lundi pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz. Cette rencontre vise à aborder l’évolution des négociations de paix dans le cadre des efforts de médiation américains.
Le président ukrainien a récemment décrit ses échanges avec des émissaires américains comme "constructifs", soulignant la nécessité de maintenir la pression sur la Russie pour favoriser un accord durable. Macron a également condamné les frappes récentes contre l'Ukraine et réitéré son "soutien indéfectible" à Kiev, faisant écho à des déclarations similaires faites par d'autres leaders européens.
Lors d'un point de presse, le président français a déclaré : "Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix". Son engagement envers l'Ukraine est renforcé par la situation précaire à la centrale nucléaire de Tchernobyl. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté sur des dommages à l'arche de protection qui compromettent la sécurité de la zone, selon des rapports publiés par Reuters.
En parallèle, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé l'envoi d'une délégation d'hommes d'affaires en Russie, suscitant des interrogations sur la stratégie de Budapest vis-à-vis de Moscou. Cette démarche a été interprétée par certains analystes comme un signe d'ambivalence face à la solidarité européenne.
Le choc des opinions, tant politiques qu'économiques, témoigne de la complexité des enjeux en jeu alors que l'Europe se retrouve à la croisée des chemins, confrontée à des décisions qui pourraient transformer les relations internationales.







