Dans la nuit du 1er au 2 décembre 2025, la police de Rennes a interpellé trois hommes d'origine irakienne, soupçonnés d'être à la tête d'un réseau de passeurs ayant facilité l'entrée clandestine de plus de 150 migrants vers la Grande-Bretagne. Cette opération a été le fruit de trois mois d'enquête par l'office de lutte contre le travail illicite de migrants.
Selon les premières constatations, les suspects auraient généré des gains d'environ 600 000 euros en mettant en place un système de transport clandestin par camions. Les enquêteurs ont suivi de près leur mode opératoire, qui consistait à dissimuler les migrants dans des véhicules en partance pour l’Angleterre, contournant ainsi les contrôles aux frontières.
Des sources au sein des forces de l'ordre, rapportées par Ouest-France, indiquent que ce type de trafic a considérablement augmenté ces dernières années, alimenté par la crise migratoire en cours. "Ces réseaux exploitent la détresse humaine pour réaliser des profits indécents", a déclaré un représentant de l’office en charge de l’enquête.
En outre, la question de la sécurité des migrants concernés soulève des inquiétudes. Les conditions dans lesquelles ils sont transportés sont souvent alarmantes, ce qui met en lumière la nécessité d'une réponse robuste face à ce phénomène. Des experts en droit des migrations évoquent la nécessité d'une approche plus humaine et de solutions à long terme pour gérer les flux migratoires.
Cette affaire souligne l'importance d'une vigilance accrue et d'une coopération internationale pour lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Les autorités françaises continuent de rappeler leur engagement à démanteler ces réseaux organisés, tout en assurant la protection des droits des personnes migrantes.







