Cette levée de fonds a été orchestrée en partie par le fonds d'investissement américain General Atlantic et le britannique Oakley Capital, qui ont chacun acquis 25 % des parts de l'entreprise. La direction et les employés de Brevo se sont également positionnés comme principaux actionnaires, avec un contrôle de 26 % du capital, comme le souligne BFMTV.
Une stratégie d'expansion audacieuse
Depuis sa création en 2012 par Armand Thiberge, Brevo, anciennement connu sous le nom de Sendinblue, a su s'imposer comme un leader sur le marché européen des solutions de communication. Avec plus de 600.000 entreprises clientes, dont des géants comme eBay, H&M et même Louis Vuitton, la start-up vise désormais à se démarquer des grands acteurs américains du secteur. Thiberge déclare : "La souveraineté numérique est un enjeu de plus en plus crucial". Tous leurs serveurs sont localisés en France, hostés par OVH, un fournisseur d'hébergement français.
Investissements dans l'intelligence artificielle
En plus de son engagement en faveur de la souveraineté numérique, Brevo a annoncé son intention d'investir 50 millions d'euros sur cinq ans dans le domaine de l'intelligence artificielle. "C'est un des piliers de création de valeur pour l'avenir", explique le PDG. Selon des experts du secteur, seules les entreprises qui s'adaptent aux nouvelles technologies, notamment l'IA, pourront résister à la concurrence à l'horizon 2030.
Avec un effectif mondial dépassant les 1.000 collaborateurs, Brevo illustre le dynamisme du secteur technologique français et la montée en puissance des startups sur la scène internationale.







