L'Office européen de statistiques Eurostat a annoncé une révision à la hausse du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, qui a atteint 0,3% au troisième trimestre 2025, contre une estimation précédente de 0,2%. Cette nouvelle est particulièrement encourageante dans le contexte économique actuel, où on s'attend à une stabilisation dans plusieurs pays membres.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, la croissance a été légèrement plus forte, à 0,4%. Sur un an, le PIB de la zone euro a augmenté de 1,4% tandis que celui de l'UE a progressé de 1,6%. Bien que ces chiffres montrent une légère baisse par rapport au trimestre précédent, ils soulignent la résilience de l'économie européenne en période d'incertitude.
Des pays comme le Danemark se distinguent par une dynamiques exceptionnel, affichant une croissance de 2,3% pour la même période. Le Luxembourg et la Suède suivent avec une progression de 1,1%. En revanche, des baisses notables ont été enregistrées en Irlande et en Finlande, avec une contraction de 0,3%, ainsi qu'en Roumanie, qui affiche une diminution de 0,2%.
La France, quant à elle, bénéfice d'une progression positive de 0,5%, confirmée par le rapport d’Eurostat publié en octobre. Cela est un bon signe pour l’économie française, qui semble se redresser malgré les défis persistants. En Allemagne, cependant, la situation est plus stagnante, avec une croissance nulle, alignée avec les prévisions précédentes.
Les experts s’accordent à dire que ces chiffres sont un reflet de la dynamique économique en cours. Pierre Larrouturou, économiste, estime que « la première raison de cette légère croissance est la consommation des ménages et les investissements publics, qui continuent de maintenir la dynamique économique ». D’un autre côté, des analystes mettent en avant la nécessité de mesures structurelles pour maintenir cette tendance positive à long terme.
Dans un contexte où l’incertitude règne toujours en raison des crises géopolitiques et énergétiques, la vigilance reste de mise. Les chiffres annoncés par Eurostat offrent toutefois un motif d’optimisme pour les mois à venir.







