Depuis sa création en 2016, la jeune entreprise provençale Iadys, fondée par Nicolas Carlesi, a su se démarquer dans le secteur de la Greentech. Basée à Roquefort-la-Bédoule, cette start-up se spécialise dans la dépollution aquatique et affiche des ambitions plurielles à l’échelle internationale.
Le Jellyfishbot, leur produit emblématique, a été conçu pour collecter les déchets et hydrocarbures flottants à la surface des eaux. À ce jour, il équipe plus de 25 pays à travers le monde, œuvrant dans des ports de plaisance, des sites industriels, et des zones littorales sensibles, rencontrant ainsi un réel succès. Comme l'indique un rapport de France 24, cette technologie disruptive est bien plus qu'un simple gadget ; elle représente une avancée significative dans la lutte contre la pollution marine.
Le soutien d’un programme de recherche, développement et innovation (RDI) doté d’un budget de 2 millions d’euros témoigne de l’engagement de l’entreprise à repousser les limites de l’innovation dans le domaine de la robotique environnementale. Les projets futurs d'Iadys incluent l'extension de sa gamme de robots, visant ainsi une couverture toujours plus large des zones maritimes les plus touchées par la pollution, comme l'ont souligné des experts lors d'une récente conférence sur l'environnement à Marseille.
Dans un contexte climatique préoccupant, Iadys aspire à devenir un leader de la robotique écologique, inspirant ainsi d'autres startups à explorer l'innovation au service de la planète. Ce mouvement est essentiel, car la dégradation de nos mers et océans impacte non seulement notre biodiversité, mais aussi notre santé. Comme l’affirme Jean-Marc Jancovici, expert en climat, « l'innovation technologique est indispensable pour faire face à ces défis environnementaux». Grâce à des entreprises comme Iadys, l'avenir pourrait devenir nettement plus vert.







