La maire de Paris, Anne Hidalgo, a récemment suscité l'enthousiasme lors du Conseil de Paris en exprimant son intention de racheter le BHV si jamais celui-ci était mis en vente. Cette initiative arrive à un moment délicat, alors que le magasin fait face à des critiques croissantes suite à l'intégration de la marque Shein, spécialisée dans la mode rapide, qui a provoqué des désertions de plusieurs autres enseignes, selon Le Parisien.
“Face aux préoccupations grandissantes pour l'avenir du BHV et des emplois qu'il génère, il est essentiel que la ville prenne les devants,” a déclaré Hidalgo. Elle a proposé que, si le BHV Marais décidait de quitter ses locaux, la municipalité se prépare à acquérir le site pour y développer un projet innovant mêlant commerces, activités économiques et divers types de logements, allant des habitations abordables aux logements sociaux.
La vision de la maire est claire : “transformer cet espace pour en faire un beau lieu mixte,” a-t-elle résumé. Un cadre qui pourrait également offrir de nouvelles perspectives d'emploi et revitaliser le secteur. Selon des sources proches du dossier, un projet de ce type pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des Parisiens, mais aussi attirer davantage de visiteurs dans le quartier.
Cependant, ce plan ne viendrait pas sans défis, étant donné que le directeur du BHV, Frédéric Merlin, fait face à une tempête de critiques depuis l’arrivée de Shein. En effet, de nombreux employés ont déjà mené des grèves et plusieurs marques ont choisi de quitter le magasin par principe. Des rumeurs de vente des murs du BHV, qui appartiennent actuellement au Groupe Galeries Lafayette, circulent et la Société des Grands Magasins, dirigée par Merlin, est entrée dans une phase de discussions pour acheter une partie des lieux, comme le souligne BFM Business.
La date limite pour cette promesse de vente approche, fixée au 19 décembre, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur le processus. Ainsi, ce projet de rachat par la Ville pourrait être une bouffée d'oxygène pour l'avenir du magasin, même si les avis demeurent partagés. Certains analystes estiment qu'un projet sous propriété publique pourrait offrir une flexibilité créative pour répondre aux besoins des habitants, tout en préservant l'identité culturelle de cette zone emblématique de Paris.







