Lors de la récente séance du conseil départemental, tenue le 16 décembre, des propositions significatives ont été présentées concernant l'avenir du musée muséum. Bernadette Saudemont, vice-présidente en charge de la culture, a souligné l'importance d'un projet scientifique et culturel ambitieux pour les années 2025 à 2035. « La nécessité d'une telle initiative a émergé face à l'évolution de notre société et des besoins du public. De plus, certaines de nos réserves sont dans un état préoccupant », a-t-elle déclaré. Ce projet vise à moderniser le musée de Gap, qui n'a bénéficié d'aucune rénovation depuis quarante ans.
« La création d'un pôle d'étude et de conservation est essentielle », a poursuivi Saudemont. Ce nouveau centre permettra non seulement d'améliorer la conservation des collections patrimoniales, mais aussi de fournir des espaces de travail pour l'inventaire, la documentation et l'information des œuvres. Le développement d'une nouvelle muséographie est également envisagé, visant à accroître la visibilité et l'attrait du musée.
En parallèle, le département fait face à un besoin urgent de renforcer son réseau d'accueil familial. Béatrice Allosia, conseillère départementale déléguée à l'enfance et à la famille, a annoncé une campagne pour recruter 20 assistants familiaux. Ces professionnels accueillent chez eux des enfants ou jeunes majeurs en difficulté. « Chaque enfant a besoin d'un cadre sécurisant et bienveillant. En renforçant notre réseau, nous évitons les ruptures d'accueil et favorisons le maintien des repères », a insisté Allosia. Actuellement, la structure d'accueil est sous pression, et cette initiative vise à répondre à cette urgence.
Enfin, un sujet important a été abordé : celui de la possible recentralisation du RSA (revenu de solidarité activité). Le conseiller départemental Rémi Roux a évoqué une proposition de la ministre Françoise Gatel, qui suggère que le RSA soit géré directement par l'État. « Lors de notre dernière réunion, nous avons voté pour ne pas assumer davantage de compétences. Cependant, le RSA pourrait être une exception », a admis Roux. Jean-Marie Bernard, quant à lui, préfère adopter une approche prudente. « Le gouvernement change souvent d'avis, alors prenons le temps d'analyser la situation », a-t-il expliqué.
Ces divers projets témoignent d'une volonté forte des autorités locales d'adapter le département des Hautes-Alpes aux défis contemporains tout en préservant son patrimoine culturel et social. Les futurs développements promettent d'apporter une nouvelle dynamique bénéfique pour la communauté.







