Ce 16 décembre, l'économiste Roland Gillet, de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, a été interviewé par Annalisa Cappellini dans l'émission "Le monde qui bouge - L'Interview" de Good Morning Business. Ils ont abordé la polémique autour des avoirs russes gelés en Europe, notamment le refus de la Belgique de les utiliser pour financer des initiatives ou initiatives soutenues par l’Ukraine.
La décision belge de se distancier de l’utilisation des avoirs russes, estimés à plusieurs milliards d'euros, provoque une onde de choc et soulève des questions sur l'approche des autres pays européens. La France, par exemple, envisage des mesures similaires mais hésite encore. Questionnant cette polarisation, Gillet souligne que "la solidarité européenne est mise à l'épreuve, face à des choix difficiles dans un contexte économique déjà tendu".
Le sommet européen sur le financement de l'Ukraine, prévu pour les prochaines semaines, est devenu un point de tension. Selon les informations relayées par Le Monde, les pays membres cherchent des solutions alternatives, tout en pesant sur les implications politiques de chaque décision. Gillet avertit que "la manière dont ce conflit économique sera géré pourrait laisser des cicatrices durables sur l'unité de l'Europe".
Dans un moment où les enjeux géopolitiques se mêlent à des questions économiques, l'impact de ces décisions pourrait redéfinir les relations intra-européennes et la posture de l'UE sur la scène mondiale. Alors que le débat s'intensifie, il sera crucial de surveiller comment d'autres États membres réagiront à cette position belge.







