La cuisine africaine, souvent méconnue et sous-estimée, connaît aujourd'hui un renouveau grâce à des acteurs comme Anto Cocagne, chef à domicile et directrice artistique d'Afro Cooking. Entre les tendances de la cuisine de rue et le mouvement d’afrofusion, elle fait briller la richesse culinaire de ce continent. Toutefois, de nombreux stéréotypes persistent, et il est crucial de les déconstruire.
Des idées reçues à tordre
De nombreuses personnes croient à tort que la cuisine africaine est trop grasse ou manquant de variété. Pourtant, chaque pays du continent offre des recettes uniques, influencées par son histoire et sa géographie. En réalité, le gras utilisé est souvent bien plus sain que dans d'autres cuisines, comme celle méditerranéenne, avec des ingrédients comme l'huile de palme non raffinée, riche en nutriments.
Une diversité insoupçonnée
Avec 54 pays riches en traditions, les spécialités africaines sont diverses. Par exemple, le mafé peut se préparer avec du poisson au Gabon ou de la viande au Sénégal. Malgré cette pluralité, de nombreux restaurants en France ne représentent qu’une partie de cette gamme culinaire.
Épices, fraîcheur et présentation
Contrairement à l’idée reçue, la cuisine africaine ne rime pas exclusivement avec épicé. Les chefs privilégient souvent un usage subtil du piment, servant les condiments séparément. De plus, la qualité des ingrédients, souvent bio et locaux, confère aux plats une saveur authentique, à mille lieux des produits industrialisés trouvés ailleurs.
La présentation commence aussi à évoluer, influencée par la nouvelle génération de chefs qui cherchent à allier tradition et modernité. Cela témoigne d'une prise de conscience collective visant à mettre en avant la gastronomie africaine tout en respectant ses racines.







