Le départ à la retraite peut se faire de différentes manières : volontaire ou à l'initiative de l'employeur. Selon le type de départ, les règles fiscales et sociales concernant l'indemnité que vous percevez peuvent varier considérablement.
Indemnité de départ volontaire : fiscalité applicable
En règle générale, si vous prenez votre retraite de manière volontaire, l'indemnité qui vous est versée est soumise aux cotisations de Sécurité Sociale et à la CSG-CRDS dès le premier euro. Cela signifie que cette indemnité sera imposée de la même manière que vos salaires, sauf si vous êtes dans le cadre d'un plan social. Il existe néanmoins des moyens d’atténuer l’impact fiscal de cette prime, notamment grâce au système du quotient, qui permet de ne pas faire exploser votre imposition l’année de votre départ.
Avantages des indemnités de mise à la retraite
Si vous êtes invité à partir à la retraite par votre employeur après 70 ans, vous bénéficierez de conditions plus favorables. Les indemnités dans ce cadre, tant qu'elles ne dépassent pas 10 plafonds annuels de Sécurité Sociale, sont exonérées de cotisations sociales. De plus, si elles restent sous le montant légal ou conventionnel, elles ne seront pas soumises à l'imposition sur le revenu.
Pénalités pour les mises à la retraite avant 70 ans
Les arrangements pour demander une mise à la retraite avant l'âge de 70 ans peuvent sembler attrayants, mais ils comportent une mise de fond significative pour l'employeur. En effet, une contribution de 50% sur les indemnités doit être versée à l'Urssaf, ce qui dissuade souvent cette option. Cherchez plutôt d'autres formes de négociation qui pourraient vous avantager tout en évitant ces coûts additionnels.







