Le 9 octobre 2023, près de 1,7 million de retraités ont reçu un supplément sur leurs pensions, une mesure censée les soutenir. Cependant, une partie d'entre eux a constaté qu'ils avaient été mal informés et devront finalement rembourser ce qu'ils ont perçu.
Origine de l'erreur
Cette confusion provient d'une erreur de saisie de la part du service des retraites de l'État. Selon la Cnav, les données nécessaires pour déterminer qui était éligible à cette revalorisation n'ont pas été correctement renseignées. De ce fait, certains retraités qui dépassent le plafond autorisé pour bénéficier de l'augmentation ont été inclus par erreur.
Critères d'éligibilité et conséquences
Pour bénéficier du minimum contributif (Mico), il est essentiel de ne pas dépasser le seuil de 1 352 euros brut mensuels en pensions cumulées. Ceux qui ont reçu cette revalorisation à tort sont souvent des retraités ayant eu une carrière mixte, oscillant entre le secteur public et privé. En raison d'un calcul erroné basé uniquement sur leur carrière dans le secteur privé, certains se sont retrouvés à percevoir une pension plus élevée que prévue.
- La Cnav n'a pas encore pu évaluer le nombre exact de personnes concernées, mais assure qu'il s'agit d'une minorité.
- Le montant moyen à rembourser sera d'environ douze euros.
Une initiative issue de la réforme des retraites
La revalorisation des petites pensions, pouvant atteindre jusqu'à 100 euros brut par mois, fait partie de la réforme des retraites adoptée le 14 avril dernier. Cette hausse vise à soutenir ceux qui, malgré une carrière entière, perçoivent des pensions très faibles. En moyenne, les nouveaux retraités depuis septembre 2023 bénéficient d'une aide de 33 euros, tandis que ceux déjà en retraite avant cette date reçoivent environ 60 euros.
