Brigitte Macron s’attire les projecteurs une nouvelle fois, notamment avec ses paroles acerbes à l’égard de militantes féministes. Lors d'un événement au sein des Folies Bergères à Paris, la Première Dame a qualifié de "sales connes" des femmes qui avaient interrompu une représentation de l'humoriste Ary Abittan, déjà mis en cause pour des accusations de viol, bien qu’il ait bénéficié d’un non-lieu. Cette déclaration a provoqué une onde de choc, soulignant l'écart de ton entre ses engagements supposés pour les droits des femmes et cette réaction inattendue.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Nombreux sont ceux qui ont condamné ses propos. Par exemple, la militante féministe Caroline De Haas a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, soulignant que ces paroles peuvent nuire à une lutte qui devrait être unie. Franceinfo a rapporté que plusieurs figures de la sphère politique ont également pris la parole, critiquant l'absence de soutien de la Première Dame envers des femmes qui luttent contre des situations de violence.
Ce nouvel incident ravive des questionnements sur la cohérence de son image publique. Brigitte Macron s’est souvent positionnée comme une alliée des femmes, soutenant diverses initiatives sous le mandat de son époux, Emmanuel Macron. Cependant, son attitude lors de cet incident illustre une dichotomie troublante entre ses actes et ses discours. Selon la sociologue Geneviève Fraisse, cette ambivalence peut générer de la confusion au sein du mouvement féministe et sur la perception du rôle des femmes dans la société.Il est essentiel de réfléchir à cette dichotomie : comment une figure symbolique du pouvoir peut-elle se retrouver ainsi en décalage avec les préoccupations de la société civile ? Au-delà des mots, les actes comptent, et le discours de Brigitte Macron pourrait donc avoir des conséquences sur l'engagement des femmes dans leur combat pour l'égalité.







