Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux après des actes de vandalisme survenus au restaurant de La Freissinouse, juste avant une séance de dédicaces de son ouvrage, prévue le 13 décembre. « La violence et les intimidations de l'extrême gauche continuent, et cela devrait choquer toute la classe politique », a-t-il déclaré, soulignant que cette situation ne l'empêcherait pas de poursuivre son engagement.
En effet, le restaurant situé sur la route de Gap a été la cible de graffitis qui dénonçaient la présence du député européen, qualifié de représentant de l'extrême droite. L'établissement a été marqué par le mot « faschos », ce qui a suscité l'inquiétude des gérants. Léa Barigand, cogérante du Flibustier, a relaté à Le Dauphiné Libéré que son mari avait découvert les dégradations le matin même, après avoir visionné les enregistrements des caméras de sécurité qui ont révélé la présence de trois individus masqués et vêtus de noir.
Ce type d'incident rappelle les tensions croissantes autour des personnalités politiques en France, un constat partagé par plusieurs observateurs. Selon un expert en communication politique, cette escalation de violence ne fait qu'alimenter un climat déjà tendu en France, où les opinions divergent radicalement. Ces événements soulignent également l'importance de la liberté d'expression et de la sécurité des lieux publics dans un contexte démocratique.
Une chose est claire : malgré les provocations, Jordan Bardella reste déterminé à poursuivre son œuvre et a même lancé un appel à ses partisans, affirmant que la vague qui l'emporte est « irrésistible ». Cette situation s'inscrit dans un climat politique où le débat est hautement polarisé, rendant les échanges souvent tendus.







