Les tensions autour des mots de Brigitte Macron sur les militantes féministes

La Première dame suscite la controverse après ses remarques sur des féministes.
Les tensions autour des mots de Brigitte Macron sur les militantes féministes
La polémique enfle après les propos de Brigitte Macron visant des militantes féministes qui ont interrompu les spectacles d’Ary Abittan, le 6 décembre 2025. | LUDOVIC MARIN/AFP

Brigitte Macron a dernièrement fait parler d'elle en qualifiant des militantes féministes de "sales connes" lors d'une discussion informelle. Cette déclaration survient après que des membres du collectif #NousToutes ont interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan en brandissant des accusations de viol, alors que l'artiste bénéficiait d'un non-lieu dans une enquête de plusieurs années.

Ce commentaire a déclenché un torrent de réactions, avec des voix dissidentes de la gauche qui dénoncent des propos jugés sexistes et inappropriés. Les critiques affirment que de telles expressions de mépris envers les activistes féministes sapent les efforts de lutte contre les violences faites aux femmes. De l'autre côté, des sympathisants de l'extrême droite défendent les déclarations de la Première dame, arguant que certaines méthodes féministes sont excessivement radicales.

Les réactions s’intensifient sur les réseaux sociaux, où de nombreuses personnes se demandent ce que ces mots signifient pour le mouvement féministe actuel. Marine Tondelier, porte-parole de la France Insoumise, a qualifié les mots de Brigitte Macron de "gravissimes" et appelle à une réflexion sur la façon dont les figures publiques s'expriment sur des questionnements aussi cruciaux.

En réponse à la controverse, l’entourage de la Première dame a précisé que ces mots, bien qu'inappropriés, étaient échangés dans un cadre privé et devraient être interprétés comme une critique de méthodes jugées "agressives". Pourtant, la validité de la lutte féministe et ses méthodes sont des questions qui demeurent essentielles, surtout à la lumière d'accusations lourdes comme celles pesant sur Abittan, qui, malgré son non-lieu, fait face à une vague de scepticisme public.

Cette affaire soulève des interrogations non seulement sur le langage utilisé par les personnalités publiques, mais aussi sur la manière dont la société française aborde la question de la violence faite aux femmes. Essentiel, ce débat mérite une attention particulière alors que le mouvement féministe lutte pour des droits et des voix égales.

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