La Première Dame de France, Brigitte Macron, s'est retrouvée au cœur d'une controverse après avoir insulté des militantes du collectif féministe #NousToutes. Dans une vidéo publiée par l'hebdomadaire Public, elle fait référence à une irruption de quatre activistes durant le spectacle de l'humoriste Ary Abittan, récemment accusé de viol. Ce dernier, après trois ans d'absence, avait fait son retour sur scène, mais sous une ombre d'accusations persistantes.
Lors des coulisses, alors qu'Abittan se confiait, visiblement inquiet, Brigitte Macron a commenté en plaisantant : 'S'il y a les sales connes, on va les foutre dehors !' et a ajouté : 'Surtout des bandits masqués'. Cette phrase a provoqué un émoi, tant dans la sphère médiatique que parmi les collectifs féministes, qui voient en ces paroles une minimisation des luttes pour les droits des femmes.
Une militante de #NousToutes, sous le pseudonyme de Gwen, a déclaré à l'AFP : 'C'est un crachat de plus sur les victimes et les associations féministes.' Selon elle, les mots de Brigitte Macron dénotent une incompréhension des enjeux réels du féminisme et desservent la cause. La patronne des écologistes, Marine Tondelier, a également réagi, qualifiant ces propos de 'gravissimes', soulignant que le discours de la Première Dame était inapproprié pour son rôle.
Dans un contexte où les questions de genre et de violences faites aux femmes sont plus que jamais au sommet de l'agenda public, ce type de discours soulève des inquiétudes sur l'empathie et le soutien institutionnel à la cause féministe. Les publications de Le Monde et France Info rappellent également que les actions des militantes du collectif avaient pour but de susciter un véritable débat sur la question des ressources judiciaires mis à disposition des victimes.
Les réactions continuent d'affluer, de nombreux observateurs appelant à une prise de conscience nécessaire entreprise par les personnalités publiques pour éviter de banaliser les luttes essentielles du féminisme moderne.







