Malgré un succès retentissant avec Lou Deleuze et sa chanson "Ce Monde" lors de l'Eurovision junior, la France ne sera pas l'hôte de l'édition 2026. Cette décision, annoncée par France Télévisions, est motivée par de sérieux problèmes économiques, comme l'a révélé le journaliste Fabien Randanne.
En effet, France Télévisions, qui est confrontée à une nécessité d'économiser 140 millions d’euros pour rétablir son équilibre budgétaire, a indiqué qu'elle renonçait à cette organisation pour des raisons purement économiques. Une déclaration qui a surpris de nombreux observateurs, étant donné que la France avait brillamment remporté le concours le 13 décembre 2025.
Cette situation découle d'une série de difficultés financières et de polémiques qui ont entaché la réputation du groupe ces derniers mois. Les annonces concernant la suppression de certaines émissions et le départ de figures emblématiques constituent des indices d'une certaine instabilité au sein de l'organisation. Par ailleurs, selon L'Équipe, France Télévisions serait en train d'explorer la possibilité de revendre des droits de diffusion pour renflouer ses caisses.
Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, joue un rôle clé au sein de l'Union européenne de radio-télévision (UER), la structure chargée de l'organisation de ce concours. Ce fait rend d'autant plus inattendue cette renonciation, alors qu'elle a préalablement exprimé son engagement envers les initiatives publiques de divertissement.
Les experts en médias soulignent que cette décision pourrait avoir un impact sur l'image de la France en tant qu'organisateur d'événements de grande envergure. Selon l'analyste médiatique Louise Delacroix, "Ne pas accueillir l'Eurovision en 2026 représente une occasion manquée de mettre en avant la culture française à l'échelle internationale".
Ainsi, même si cet abandon est imputable à des motifs économiques, il soulève des questions sur l'avenir de France Télévisions et sa capacité à soutenir des événements d'envergure dans un contexte de restrictions budgétaires. La suite des événements s'annonce donc cruciale pour l'avenir de la chaîne et pour l'Eurovision en France.







