Après avoir recueilli l'approbation du Sénat en juin dernier, le projet de loi olympique a été examiné par l’Assemblée nationale durant la semaine du 15 décembre. Les discussions se sont terminées le 18 décembre, juste avant minuit. Ce texte essentiel sera soumis à un vote solennel le 6 janvier.
Cette loi, souvent qualifiée de « boîte à outils », est indispensable pour la préparation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver des Alpes françaises en 2030. Défendue avec passion par la ministre des Sports, Marina Ferrari, elle contient 42 articles regroupés en six chapitres. Son objectif principal est d'accélérer et de simplifier certaines procédures, s'inspirant des leçons tirées des préparatifs pour les JO de Paris 2024.
La décision de recourir à un vote solennel, généralement consacré aux textes législatifs majeurs, n'est pas anodine. Prévu pour un mardi après-midi, ce vote verra chaque groupe parlementaire présenter son explication de vote avant le scrutin. Lors des débats en Assemblée, la majorité des partis ont montré leur soutien, tandis que les députés écologistes et insoumis ont exprimé leur désaccord.
Si cette loi est adoptée, elle devra passer par une commission mixte paritaire en raison des divergences avec la version du Sénat. Les députés et sénateurs devront alors s'accorder sur un texte commun avant un vote final.
D'après les experts, cette législation pourrait jouer un rôle clé dans la réussite des JO d'Alpes 2030, un événement déjà qualifié de potentiel catalyseur pour le développement économique de la région. En effet, plusieurs acteurs locaux estiment que l'afflux de touristes et d'investissements pourrait durablement transformer les Alpes. Le site Franceinfo a noté que la bonne préparation des infrastructures et la protection de l'environnement sont des priorités pour les mois à venir.







