Une tragédie s'est abattue sur l'université américaine Brown, située à Providence dans le Rhode Island, lorsqu'une fusillade a éclaté samedi dernier, faisant deux victimes et neuf blessés. Selon les rapports de CNN, les enquêteurs estiment avoir identifié un suspect, six jours après cet incident dévastateur.
Les victimes, Ella Cook et Mukhammad Aziz Umurzokov, étaient des étudiants prometteurs qui ont perdu la vie dans cette attaque, alors que des examens se déroulaient dans le bâtiment d'ingénierie et de physique. Actuellement, sur les neuf blessés, trois ont été hospitalisés, cinq sont dans un état stable, tandis qu'un dernier se trouve dans un état critique, selon les autorités.
Un premier suspect relâché
Dimanche, un homme avait été arrêté en lien avec l'enquête, mais a rapidement été relâché faute de preuves suffisantes contre lui. La situation a conduit les enquêteurs à diffuser des images d'un suspect potentiel, tout en sollicitant l'aide du public. Ils ont même promis une récompense de 50 000 dollars pour toute information menant à son arrestation, décrivant cet individu comme "armé et dangereux".
Les médias se sont également intéressés à un lien possible entre cette fusillade et le décès par balle d'un professeur du MIT, moins de 70 kilomètres plus loin. Nuno Loureiro, âgé de 47 ans, a été retrouvé sans vie chez lui à Brookline, au Massachusetts. Bien qu'il ait été constaté qu'il n'y avait aucune connexion directe entre les deux événements, la communauté académique reste en émoi. L'agent du FBI, Ted Docks, a déclaré lors d'une conférence de presse que "les enquêtes se poursuivent pour établir tous les faits".
Pour de nombreuses personnes, cette tragédie souligne le besoin urgent de réévaluer les mesures de sécurité dans les établissements d'enseignement supérieur. Des experts en criminologie évoquent un problème systémique qui nécessite une attention urgente et des actions concrètes pour prévenir de telles violences à l'avenir.







