Hybride de beauté et de facilité d'entretien, la plante araignée, ou chlorophytum comosum, est souvent plébiscitée par les amateurs de jardinage. Malheureusement, les experts s'accordent à dire qu'elle ne doit jamais être laissée à l'extérieur. Son potentiel d'envahissement la transforme rapidement en fléau pour les jardiniers, car une fois enracinée, elle se propage sans limite.
Les mécanismes de prolifération de la plante araignée
Ce qui rend cette plante particulièrement redoutable, ce sont ses racines robustes et ses petites pousses appelées "bébés plantes". En intérieur, ces derniers tombent gracieusement et embellissent l'espace. En extérieur, ils touchent le sol, prennent racine et contribuent à la formation d'une nouvelle plante à seulement quelques centimètres de distance. Cette méthode de multiplication rapide engendre des colonies de mini-clones, parfois même dans des endroits inattendus, comme le soulignent les expériences de certains jardiniers.
Un impact dévastateur sur l'écosystème du jardin
Une fois qu'elle s'établit, la plante araignée occupe rapidement tout l'espace, étouffant ses voisines et perturbant l'accès à l'eau et à la lumière. Reagan Nelson, jardinier professionnel, met en garde contre ce phénomène : "Dès que l'on plante ces végétaux en pleine terre, ils prennent le dessus de manière catastrophique". Les jardiniers avertis conseillent ainsi de garder cette plante confinée dans des pots, ce qui permet de contrôler sa croissance et d'assurer une meilleure cohabitation avec d'autres espèces.
Des alternatives écologiques et durables
Pour un jardin équilibré, optez pour des plantes natives, qui favorisent les insectes bénéfiques et s'intègrent harmonieusement à l'écosystème local. Parmi celles-ci, on trouve les grevilleas, les coréas et les callistemons, qui nécessitent peu d'entretien et fleurissent quasiment toute l'année. Ces espèces sont idéales pour enrichir le jardin tout en le protégeant contre les invasions indésirables.







