La mère de l’enfant de huit ans dont les cheveux ont été rasés dans un foyer d'Aide sociale à l’enfance à Paris a récemment déposé une plainte pour violences volontaires. Les faits ont été rapportés au commissariat du XIIIe arrondissement, où la plainte a été enregistrée.
Les événements se sont déroulés en février 2025 dans le foyer éducatif Jenner, situé dans le même arrondissement. Selon des sources, des employés de l'établissement ont filmé la scène pendant qu'ils raseaient la tête de l'enfant, un acte considéré comme une humiliation par plusieurs autorités, y compris la Ville de Paris, qui a depuis saisi la justice.
La vidéo, qui a circulé sur un groupe WhatsApp d'éducateurs, a suscité une onde de choc. Elle montre l’enfant assis sur une chaise, torse nu, tandis qu’un éducateur lui rase les cheveux. La situation a amené le parquet de Paris à ouvrir une enquête pour violences sur mineur de moins de 15 ans, aggravée du fait que les prétendus auteurs de l'acte occupent une position d'autorité.
Claire Hédon, Défenseure des droits, a exprimé son indignation face à cette affaire, la qualifiant d'« épouvantable ». Elle a décidé de s’autosaisir pour explorer les circonstances et les conséquences de ces actes. En réponse à la crise, deux inspectrices ont été mandatées pour effectuer un contrôle minutieux du foyer, réponse essentielle pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Au milieu de cette tourmente, la mère de l’enfant, décrite comme « éprouvée » par son avocat Me Axel Delaunay-Belleville, exige des réponses rapides et une action immédiate. Le collectif des familles d’accueil et d'autres voix se sont élevées pour demander des réformes dans le domaine de la protection de l'enfance, face à ce qu'ils perçoivent comme un manque de vigilance et d'efficacité dans le système.
Les événements récents mettent en lumière la nécessité urgente de réformes dans le cadre de la protection de l'enfance. Les enfants en foyers doivent être protégés non seulement des abus externes, mais également des humiliations infligées par ceux qui seraient censés veiller sur leur bien-être. Les réflexions sur cette problématique continuent d’évoluer, et un certains nombres de personnalités publiques ont exprimé leur volonté de garantir un meilleur environnement pour tous les enfants.
Cette affaire, qui soulève de nombreuses questions éthiques et légales, sera suivie de près par divers organismes et médias afin de s'assurer que justice soit rendue et que des mesures concrètes soient prises.







