Dans un acte dénoncé comme de l'humiliation, des employés du foyer éducatif Jenner, situé dans le 13e arrondissement de Paris, ont rasé la tête d'un garçon âgé de 8 ans en février dernier. La mère de l'enfant a déposé une plainte pour violences volontaires, comme l’a rapporté l’Agence France-Presse.
Selon des informations révélées par la Ville de Paris, cet acte a été filmé, alimentant un groupe WhatsApp d'éducateurs où les images étaient partagées. L'enfant, torse nu et assis sur une chaise, a subi cet acte humiliant alors qu’une personne lui rasait la tête à l’aide d’une tondeuse. Cela a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête pour violences sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité.
Claire Hédon, Défenseure des droits, a qualifié la situation d'« épouvantable », s’autosaisissant de l’affaire. En réponse, des inspectrices ont été dépêchées pour mener une mission de contrôle sur les pratiques de ce foyer.
L’avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville, a déclaré que la mère se sent « éprouvée par l’affaire » et attend des mesures rapides afin que de tels actes ne se reproduisent pas. Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de préoccupations autour de la protection de l’enfance en France, où des rapports récents dénoncent des manquements criants dans le système.
Le gouvernement a annoncé un projet de loi visant à refondre la protection de l'enfance, prévu pour être examiné début 2026. Ce texte s'inspire des conclusions d'une commission d'enquête qui a mis en exergue le manque de régulations adéquates. La détresse de cet enfant résonne comme un appel à l'action dans un domaine crucial.







