Anne Hidalgo, la maire de Paris, ne sera pas la nouvelle dirigeante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La décision est tombée avec la désignation de l'ancien président irakien Barham Saleh, reconnu sur la scène internationale, qui succédera à Filippo Grandi, figure de l'agence depuis une décennie. Cette nomination intervient dans un contexte où le HCR fait face à des défis de plus en plus importants liés à l'augmentation des déplacements forcés à travers le monde et à une diminution significative des financements d'aide internationale.
La candidature d’Anne Hidalgo, malgré une campagne proactive, n aurait pas fait l'unanimité au sein de l'agence, selon des sources internes citées par plusieurs médias, dont Le Figaro. Les critiques ont pointé un manque d'impact et de vision jugés insuffisants pour diriger une organisation en crise.
Ce rejet soulève des inquiétudes quant à son avenir politique, d'autant plus qu'elle a renoncé à briguer un nouveau mandat à la mairie de Paris, où des luttes internes exacerbent encore sa situation. À cela s'ajoute l'analyse de politologues, qui soulignent que cet échec pourrait également ternir son image à long terme. « La politique est un monde impitoyable, et ce revers pourrait envoyer un signal négatif aux électeurs », explique une experte en communication politique.
Barham Saleh, de son côté, entre dans ses fonctions à la tête du HCR avec la lourde responsabilité de gérer une crise humanitaire globale, alors que l'agence a déjà réduit ses effectifs de plus d'un quart depuis le début de l'année en raison de coupes budgétaires. Le défi qui l'attend sera colossal : les besoins en aide humanitaire n’ont jamais été aussi pressants.







