Une enseignante de 44 ans, exerçant dans une école maternelle située en Essonne, a été jugée dernièrement pour des faits troublants d'agressions sexuelles sur plusieurs élèves, âgés de trois ans. Les informations rapportées par le quotidien Le Parisien révèlent qu'elle est accusée d'attouchements inappropriés ainsi que de baisers forcés.
Au cours de son procès, qui s'est tenu le 10 décembre au tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes, l'institutrice a fermement nié les allégations : « Je n’ai rien fait, et j’en suis traumatisée », a-t-elle déclaré, exprimant son incompréhension face à ces accusations. Selon les déclarations des jeunes enfants, des attouchements et des obligations d’embrasser d'autres élèves auraient eu lieu, notamment dans les toilettes de l'établissement scolaire.
La situation est d'autant plus délicate que, comme l'indique Ouest-France, certains des témoignages des enfants mentionnent un « maître », rendant difficile l'identification précise de l'agresseur. Ainsi, le ministère public a demandé à la cour de déclarer la relaxe pour les faits concernant trois écoliers, tandis qu'une peine d'un an de prison a été requise pour les autres accusations.
Les experts en psychologie infantile soulignent l'importance d'approcher de telles affaires avec prudence. « Les événements peuvent être mal interprétés ou amplifiés par des enfants, et il est crucial d'examiner chaque témoignage avec soin », explique Anne Dupont, psychologue spécialisée dans les cas d'abus.
Le verdict est attendu pour le 18 février 2026, laissant ainsi planer une incertitude quant à l'avenir de cette enseignante. Ce procès soulève de nombreuses questions sur la protection des enfants dans le milieu scolaire et l'importance d'un système judiciaire rigoureux pour traiter ces allégations sérieuses.







