Dans un élan de fierté nationale, l’association Les Ailes Anciennes a récemment été récompensée par le Grand Prix du Patrimoine 2025 de l’Aéro-Club de France. Cette distinction valorise leur impressionnant travail de restauration sur la fusée Topaze, un témoin emblématique des débuts des programmes spatiaux français, exposée au Commandement de l’espace à Toulouse.
Cette fusée, étant le premier engin balistique français piloté, a conduit, en 1965, le lancement du premier satellite français, Astérix. Jean-Claude Cathala, président de l’association, décrit la Topaze comme un symbole éclatant de la puissance spatiale française. "La restauration de cet engin unique a nécessité six mois de travail acharné, transformant des pièces corrodées, conservées pendant plus de quarante ans, en une véritable œuvre d'art", témoigne-t-il.
Exposée sur la place du Capitole en juillet lors de l’inauguration de la base aérienne 101, la fusée Topaze restaurée trône désormais dans le hall du Commandement de l’espace, à proximité du CNES (Centre National d’Études Spatiales). "C’est une reconnaissance majeure non seulement pour notre association mais aussi pour notre ville, Toulouse, et pour toute la communauté spatiale toulousaine", ajoute Jean-Claude Cathala. Maxime Delmas, coordinateur technique et chef d’orchestre du projet, partage également cette fierté.
Pour célébrer cette reconnaissance, l’association reçoit une dotation de 5 000 euros, qui sera utilisée pour continuer sa mission de préservation du patrimoine aéronautique. Fondée en 1980, Les Ailes Anciennes se sont engagées à sauvegarder une riche collection d’avions et d’hélicoptères, exposés à Blagnac ainsi que dans le musée voisin, Aéroscopia.
Cette récompense, soulignant l’importance de l’héritage spatial français, mérite d’être saluée. L’engagement de l’association et leur passion pour la préservation du patrimoine aéronautique inspirent de nombreux autres acteurs du secteur, tout en renforçant le lien entre l’histoire et l’innovation dans le domaine spatial. Selon des experts, cette valorisation du patrimoine ne fait qu’accroître l’intérêt pour les avancées technologiques futures et les missions spatiales à venir.







