Alors que l'accord de Paris fête son dixième anniversaire, il apparaît de plus en plus évident que ses objectifs de limitation du réchauffement climatique sont compromises. De nombreux dirigeants, dont Donald Trump et Vladimir Poutine, semblent activement nuire à ces initiatives, témoignant ainsi des dangers croissants que représente le changement climatique.
Selon Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, le dépassement du seuil de 1,5 °C de réchauffement est désormais inéluctable, une affirmation qui sonne comme un cri d'alarme. Au cours de la période 2023-2025, les températures mondiales pourraient frôler ce seuil critique, selon les données de l'Observatoire européen Copernicus.
Le climatosceptisme, alimenté par des figures politiques comme Donald Trump, qui considère la lutte contre le changement climatique comme "la plus grande arnaque jamais orchestrée contre le monde", contribue à cette dégradation de la situation climatique. Son retrait des États-Unis de l'accord sur le climat est une décision qui a provoqué un émoi international, amplifiant les critiques sur son approche nonchalante face à l'environnement. Les défenseurs des droits environnementaux lui reprochent également une obsession pour les énergies fossiles, illustrée par son célèbre slogan "Drill, baby, drill".
De son côté, Vladimir Poutine, en pleine guerre en Ukraine, a récemment signé un décret permettant une augmentation de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035. Experts et militants s'inquiètent des conséquences environnementales d'une telle politique dans un pays déjà proposé comme l'un des principaux émetteurs de CO2 au niveau mondial.
Ajoutons à cela Jair Bolsonaro, ancien président brésilien, qui a encouragé une déforestation galopante en Amazonie pendant son mandat, aggravant la crise climatique. Des chiffres alarmants ont été rapportés : durant la période de sa présidence, le Brésil a émis 9,4 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, un nouveau seuil reconnu pour ce pays depuis 2006.
En parallèle, la situation de la Chine apparaît comme un paradoxe. Le pays, premier pollueur mondial, a récemment fait des avancées significatives dans les énergies renouvelables tout en continuant d'augmenter ses centrales à charbon. Selon des experts, pour respecter les engagements de l'accord de Paris, la Chine devrait réduire ses émissions de 28 à 37 % d'ici 2035, une tâche qui semble ardue au regard de ses ambitions actuelles.
Face à ces défis, il est crucial que la communauté internationale s'unit pour réévaluer ses priorités climatiques. Les voix prônant une action réaffirmée, comme celles de nombreux scientifiques et défenseurs de l'environnement, plaident pour des mesures concrètes et un changement de politique à l'échelle mondiale, afin d'assurer un avenir viable pour les générations futures.







