Brigitte Bardot, icône du cinéma et symbole de la liberté, a choisi de consacrer sa vie à la défense des animaux, une décision marquante qui a changé son destin. En 1962, elle déclarait avec conviction : « Plus je connais les hommes, plus j’aime les bêtes ». Cette phrase, révélatrice de son engagement, illustre la profondeur de son amour pour les animaux.
En 1973, sur le plateau de son 51e film, une rencontre inattendue avec une petite chèvre allait bouleverser sa carrière. Informée que l'animal serait sacrifié pour une communion, Bardot, en colère, décidait de l'acheter et de la sauver. Ce tournant décisif lui permet, selon ses propres mots, de « enfin vivre » et de s'engager pleinement pour ceux qui n'ont pas voix.
À la fin des années 1960, l'actrice s'illustre également à la SPA, où elle prend sous son aile un grand nombre de chiens et de chats, allant jusqu'à menacer de faire grève pour leur adoption. Son rêve ? Acheter une ferme pour offrir un refuge aux animaux maltraités. Ce rêve devient réalité à Bazoches, où elle fonde son propre refuge.
Les années suivantes, son combat pour la protection animale prend de l'ampleur. En 1962, elle révèle au grand public les conditions inhumaines de l’abattage des animaux, ce qui lui vaut d’obtenir, avec l'aide du ministre Roger Frey, l'application d'un décret sur l’étourdissement des animaux avant leur mise à mort en 1964. Un acte fondamental dans son parcours.
Sa détermination lui vaudra également de devenir une figure emblématique de la lutte contre le massacre des bébés phoques au Canada. En 1977, ses images poignantes, tenant un bébé phoque dans ses bras, vont faire le tour du monde, provoquant une prise de conscience sur cette pratique cruelle. Grâce à ses efforts, elle réussit à obtenir l'interdiction de l'importation des fourrures de bébés phoques non seulement en France, mais aussi au sein de l'Union européenne.
En 1987, la notoriété de Bardot lui permet de fonder la Fondation Brigitte Bardot, malgré des difficultés financières. Pour rassembler les fonds nécessaires, elle met en vente des objets de sa carrière, allant jusqu'à hypothéquer sa maison, une preuve de son dévouement. Aujourd'hui, sa fondation bénéficie d'un riche héritage, protégeant plus de 11 200 animaux à travers ses refuges. Décrite par certains comme « l'Arche de BB », la fondation continue de lutter contre la souffrance animale, avec des succès emblématiques tels que l'abolition des ours dansants en Bulgarie.
Son parcours inspirant témoigne d'un engagement authentique qui force le respect. Comme l'a souligné un porte-parole de la fondation, « Brigitte Bardot a non seulement été une actrice mais une pionnière dans la protection des droits des animaux ». Aujourd'hui encore, son combat se poursuit dans le monde entier, et son héritage reste ancré dans le progrès pour les droits des animaux.







