L'ancienne candidate désignée par le NFP pour le poste de Première ministre, Lucie Castets, exprime ses inquiétudes face aux récents commentaires émanant de figures influentes des Républicains concernant le Rassemblement National (RN) et Reconquête. Dans un contexte où certains membres de la droite semblent envisager des alliances avec ces partis, Castets tire la sonnette d'alarme.
À travers une série de messages sur X, elle dépeint cette évolution comme un « basculement » inquiétant qui menace les valeurs républicaines. « Nous y sommes. C’est un moment que nous redoutions, une gravité telle que je souhaite prendre le temps de vous en parler et de sonner l’alarme : la droite se prépare à une alliance avec l’extrême droite, » a-t-elle déclaré, soulignant l'urgence de sa préoccupation.
Castets s'agace de la façon dont des figures telles que Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy semblent changer leur discours. « Ils ne se cachent plus », déplore-t-elle, rappelant que ces positions marquent une rupture sans précédent avec la tradition politique de la droite, qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, a refusé de s'allier avec les héritiers du pétainisme.
Elle note que « les valeurs fondamentales d’égalité, de liberté et de fraternité sont sacrifiées sur l’autel de la recherche du pouvoir », accusant la droite d'être « assoiffée de pouvoir ». Le rapprochement devient encore plus clair dans le commentaire de Castets sur le RN, qui, selon elle, est devenu « fréquentable » maintenant qu'il plaît aux intérêts économiques.
Des membres de la droite, comme Xavier Bertrand et Jean-François Copé, ont émis des réserves sur ce flirt avec l'extrême droite, mais ces voix restent en minorité. La situation soulève de sérieuses interrogations sur l'avenir politique de la France et le positionnement moral des partis de droite, déjà dénoncé par de nombreuses opinions publiques et analystes.
Ce débat n’a pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux. Les opinions se divisent, certains dénonçant l’hypocrisie de la gauche, d’autres reconnaissant que ce rapprochement pourrait être nécessaire. Lucie Castets, en révélant ces inquiétudes, pourrait bien engager une réflexion nécessaire sur l’avenir de la France et l’essence même de sa démocratie, un sujet d’intérêt partagé au sein des mouvements politiques du pays, comme l'a noté le Journal du Dimanche.







