À moins de trois mois des élections municipales de mars 2026, la ville de Saint-Junien, deuxième plus grande commune de la Haute-Vienne, se prépare à un véritable duel politique. D'un côté, l'actuel maire Hervé Beaudet, représentant d'une union de la gauche établie depuis un siècle. De l'autre, la liste d'opposition « Énergie citoyenne », menée par Yoann Balestrat, qui souhaite apporter un vent de renouveau.
Beaudet, qui a pris la succession de Pierre Allard il y a un an et demi, a vu son équipe se diversifier avec l'intégration de membres de la France insoumise, une évolution qui démontre une volonté de rassembler au-delà des affiliations traditionnelles. Dans une déclaration capture par France 3 Nouvelle-Aquitaine, il a exprimé : "Nous mettons de côté les clivages nationaux pour favoriser l'intérêt de nos concitoyens à Saint-Junien."
Son programme vise à poursuivre les actions entreprises, notamment en matière de stationnement, d'éclairage public nocturne, et de soutien à plus de deux cents associations locales. « Les attentes de la population restent immuables : vie agréable, accès à la santé, et éducation gratuite pour les enfants », a-t-il ajouté.
En face, Yoann Balestrat, figure montante de l'opposition et actif dans l'association Saint-Junien Environnement, se positionne comme un défenseur de l'écologie et de la transparence démocratique. « Les conditions de gestion des déchets actuelles ne sont pas satisfaisantes, et il est crucial d’entendre la demande citoyenne qui se fait pressante », a-t-il déclaré, alors que son collectif critique la vente de biens communaux à des prix jugés dérisoires.
Saint-Junien, qui compte près de 11 400 habitants selon l'Insee de 2022, doit aussi faire face à des enjeux concernant son développement urbain et commercial, domaines que Balestrat souhaite explorer plus en profondeur.
À quelques mois des élections, ce duel promet de redynamiser le débat public et d'inviter les citoyens à s'engager dans des discussions sur l'avenir de leur commune. Mulhouse, à l'instar d'autres villes françaises, voit une montée des préoccupations locales face à des décisions souvent jugées éloignées des réalités du quotidien. Ceci pourrait bien influencer le scrutin à venir.







