Dans un contexte de tensions accrues avec la Chine, Taïwan a récemment passé une commande d'armement aux États-Unis évaluée à 11,15 milliards de dollars. Cette décision a été confirmée par le président taïwanais, Lai Ching-te, qui cite une maxime selon laquelle la plus grande menace n'est pas la force ennemie mais la capitulation face à celle-ci. Les autorités taïwanaises prennent donc ce nouveau programme d'acquisition très au sérieux.
L'annonce de ce partenariat militaire a été relayée par l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) et inclut un ensemble d'équipements comme des lanceurs de roquettes, des obusiers ainsi que des drones. Un porte-parole du département d'État américain a affirmé que cet engagement des États-Unis envers Taïwan, qui dure depuis plus de quarante ans, demeure solide. Ces acquisitions devraient significativement renforcer les capacités de dissuasion de Taïwan contre les menaces d'invasion chinoise.
Les réactions à cette annonce sont vives, notamment de la part de la Chine, qui considère Taïwan comme une province intégrante de son territoire. Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement, déclarant que ces ventes d'armement enverraient un "très mauvais signal" aux forces indépendantistes taïwanaises.
Pour illustrer la gravité de la situation, un expert américain a commenté qu'une telle augmentation militaire compliquerait considérablement la tâche au Parti communiste chinois en cas d'hostilités. Ce climat de tension est exacerbé par la décision taïwanaise d'augmenter son budget de défense à 40 milliards de dollars pour répondre aux menaces militaires de plus en plus palpables de la Chine.
La situation en Asie-Pacifique rappelle un adage romain pertinent : "Si vis pacem, para bellum" (Si tu veux la paix, prépare la guerre). Ces tensions géopolitiques révèlent ainsi la nécessité pour Taïwan de renforcer ses capacités militaires dans un environnement de plus en plus incertain.







